Sommaire du dossier : Monothéisme et violence
- Le concept de non-violence dans différents contextes religieux Par Nadia Ghrab Morcos GRIC TUNIS
- Monothéismes à l’épreuve de la violence Par M.S.Janjar GRIC Maroc
- Monothéisme, violence et histoire par M. S. Janjar Gric Maroc
- A propos des versets douloureux Par Anne Balenghien, GRIC-Maroc
- Dialogue interreligieux à l’épreuve des « versets douloureux » par M.S. Janjar GRIC Maroc
- Ensemble contre la violence par GRIC Tunis
- Récits de la création par Asma Nouira, Chantal Vankalck ,GRIC Tunis
- « L’administration de la sauvagerie » par A. Sayadi -Tunis
- Ensemble vers la non violence GRIC Tunis Table ronde organisée à Tunis le 6 avril 2019
- Vous avez dit « Martyr »? Marie-Josèphe Horchani Gric Tunis
- Nouvelles formes de religiosité et radicalisation violente des jeunes tunisiens par Lajmi Chabchoub Samia GRIC Tunis
- Quelques réflexions sur le jugement d’Asia Bibi, Pakistanaise chrétienne accusée de blasphème envers l’Islam. Par Gric Tunis
A l’invitation du Groupe de Recherche Islamo-Chrétien de Tunis, s’est tenue, le 14 avril 2018 à la bibliothèque diocésaine de la ville, une rencontre sur le thème : « Ensemble contre la violence » qui s’inscrit dans le mouvement « Ensemble avec Marie ». Les interventions constituent une part des travaux des différentes sections du GRIC sur le thème « Monothéisme à l’épreuve de la violence ».
Asma Nouira, coprésidente musulmane du GRIC International a présenté une réflexion « A l’origine de l’inégalité Homme-Femme : Eve dans la tradition musulmane. » Dans le Coran aucun verset ne décrit la création d’Eve, par contre divers commentateurs y compris modernes et les Hadiths reprennent les récits bibliques.
Marie-Josèphe Horchani dans « Vous avez dit martyr ? » a tenté de mettre en lumière l’évolution différente en arabe et en français du mot martyr ayant
au départ le même sens à savoir d’être Témoin.
Md Sghir Janjar a proposé « une brève réflexion sur les racines de la violence terroriste », alliant des résultants d’enquêtes récentes et une réflexion très pertinente, rejoignant celle de Hannah Arendt.
Samia Lajmi s’est interrogée sur les « Nouvelles formes de religiosité et radicalisation violentes des jeunes tunisiens », résultat d’un déficit de reconnaissance de la part d’un pays qui ne fait plus rêver ses enfants alors que les prédicateurs-recruteurs leur proposent la reconstruction d’une identité personnelle et sociale.
Abderrazak Sayadi nous a fait découvrir la « Lecture d’un texte djihadiste: l’administration de la sauvagerie » dont l’auteur est un des penseurs du Jihad Aboubaker El Naji, qui développe une pensée de haine, structurée, invitant à ne suivre ni les imams, ni les frères musulmans corrompus par la démocratie.
Enfin, Nadia Ghrab a explicité « Le concept de non-violence dans différents contextes religieux », à travers les exemples de Gandhi, Martin Luther King et Jawdat Said, rappelant tous les trois que la non-violence est à l’opposé de la soumission à des situations d’injustice, qu’elle suppose l’opposition active et le respect absolu de la dignité des tous les protagonistes.
Sœur Maria Rohrer, a modéré cette rencontre avec efficacité.
Le Père Nicolas Lhernould a doucement conduit l’assistance, nombreuse, vers un silence méditatif par un très beau chant de la liturgie chrétienne melkite byzantine en Syrie et en Irak, avant un partage de nourritures plus terrestres.
Vous trouverez ci-joints les 3 messages audio correspondant à cette rencontre