Les mouvements non-violents sont divers et variés. Afin de ne pas nous disperser, nous considérerons seulement trois figures marquantes du 20ème siècle : Gandhi, Martin Luther King, et Jawdat Said, en nous intéressant à leur pensée plutôt qu’à leur action. Nous tenterons d’examiner les concepts qui sont à la base de leur pensée non-violente, et d’identifier ce qui dans ces concepts, relève de leur vision spirituelle.
En train de feuilleter : Monothéisme et violence
Ce texte est une introduction au nouveau thème traité par le GRIC à savoir « monothéisme et violence »
De toutes les interrogations possibles, contentons-nous de celle-ci : « Est-ce que la violence perpétrée ici et là, au nom du monothéisme, lui est consubstantielle ou serait-elle une des contingences de son déploiement dans l’histoire des hommes ? ».
Notre pari est ne n’exclure de l’examen aucune des deux pistes de l’alternative, d’explorer la complexité de la question telle qu’elle se construit dans les savoirs modernes, avec un point de repère intellectuel : les travaux de J. Assmann.
• Ce texte est une analyse du livre intitulé « Les versets douloureux. Bible, Evangile et Coran entre conflit et dialogue « par David Meyer, Yves Semoens, Soheib Bencheikh, Editions Lessius/Cerf, 2008, 208 p.
Il s’agit de remarques inspirées à Mohammed Sghrir Janjar, par la lecture de « A propos des versets douloureux Par Anne Balenghien, GRIC-Maroc, 2015 » analyse du livre intitulé « Les versets douloureux. Bible, Evangile et Coran entre conflit et dialogue par David Meyer, Yves Semoens, Soheib Bencheikh, Editions Lessius/Cerf, 2008, 208 p. , article publié sur ce site.
A l’invitation du Groupe de Recherche Islamo-Chrétien de Tunis, s’est tenue, le 14 avril 2018 à la bibliothèque diocésaine de la ville, une rencontre sur le thème : « Ensemble contre la violence » qui s’inscrit dans le mouvement « Ensemble avec Marie ». Les interventions constituent une part des travaux des différentes sections du GRIC sur le thème « Monothéisme à l’épreuve de la violence ».
Depuis la fin du XIXe siècle, nous assistons à une évolution sans précèdent du statut de la femme. La reconnaissance légale de ses droits de citoyenne à part entière en est le signe le plus frappant.
Dans la culture occidentale, s’est opérée une mutation rapide du paradigme traditionnel où la femme, considérée comme une mineure, était « sous la tutelle » de son époux. Un nouveau modèle a vu le jour, introduisant un changement dans la relation homme-femme. Aussi, les relations d’autorité ont fait place à des relations de réciprocité et d’égalité.
Dans certains pays de culture arabo-musulmane, les législations concernant les droits politiques et socio-économiques, les progrès technologiques, – caractéristiques de la modernité- ont permis aux femmes d’entrer dans le domaine public, de rivaliser avec les hommes dans certains secteurs de la société, de travailler, d’avoir la même mobilité que les hommes, d’êtres chefs d’entreprises.
L’objet de cet article à deux voix serait de revisiter les textes bibliques et coraniques concernant la création de l’être humain et de vérifier l’hypothèse qu’il est possible de lire autrement ce récit, pourtant si connu et souvent réduit à la caricature « Eve sortie de la côte d’Adam» et de mettre en exergue la perception de la femme dans nos Ecritures et traditions respectives.
Un certain Abu Bakr Al Naji, a publié sur internet, en 2004, un texte en langue arabe qu’il a intitulé « L’administration de la sauvagerie : l’étape la plus critique que traversera l’oumma ».A travers cet exemple, A. Sayadi se propose d’analyser les ressorts sur lesquels repose le discours de la haine djihadiste, ainsi que la stratégie de conquête du pouvoir afin de réaliser la cité idéale et une terre totalement soumise à la loi de l’Islam
Ensemble vers la non violence GRIC Tunis
Table ronde organisée à Tunis le 6 avril 2019
La triste actualité de ces dernières années a remis en lumière ce mot de martyr, mot longtemps confiné dans la religiosité de nos religions. Son utilisation à temps et à contre temps nous a conduit à nous interroger sur son sens ou ses sens pour les musulmans et pour les chrétiens, et sur ce qu’il signifie, aujourd’hui pour nous croyants.