
Anne Balenghien entreprend ici de rendre compte, aussi fidèlement que possible, de l’écho suscité, dans la société musulmane et marocaine, par l’événement que constitua la « conversion » de J.M. Abd-el-Jalil .Disciple, ami, filleul de Louis Massignon, Jean-Mohammed Abd-el-Jalil a vécu un parcours singulier, conjuguant, en son intime, des liens indestructibles avec ses deux communautés : celle de son origine (sang, patrie, foi) et celle de son appel (Jésus-Christ, Eglise). Ce parcours n’a pas manqué de surprendre l’une et l’autre de ses deux communautés, de les questionner, de provoquer leurs réactions.
Cet article est suivi de quelques réflexions de Mohamed-Sghir Janjar , GRIC Maroc, inspirées par la lecture du texte d’A. Balenghien.