Ville d’Afrique, ville-Etat du monde musulman depuis 14 siècles. Qu’est donc Tunis la bien-gardée et qui sont ses habitants ?
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« Dieu est-il l’auteur de la Bible et du Coran ? » Spontanément, chrétiens et musulmans donnent une réponse différente. Les musulmans considèrent que le Coran est venu achever la révélation transmise par Moïse au peuple juif ainsi que la révélation de l’Évangile transmise par le prophète Jésus. Ils vont donc répondre « oui ». Les chrétiens, eux, considèrent que Jésus-Christ n’est pas d’abord un prophète, mais le Messie, qui révèle par sa mort et sa résurrection le cœur de ce que Dieu veut révéler de lui-même aux hommes. Pour eux, il n’y a plus d’autres révélations à attendre après avant la fin des temps. Ils vont donc répondre : « non ».
Cet article précise quelques points de la nouvelle Constitution tunisienne votée le 26 Janvier 2014 après le Printemps arabe, à savoir l’article premier qui définit les caractéristiques de l’Etat Tunisien, la liberté de conscience et le statut de la femme.
Ce texte est une analyse pertinente, actualisée, personnelle de l’essai d’Amin Maalouf « Les identités meurtrières », Grasset, Paris, 1998. L’auteure, libanaise, parle en vérité de ce thème, elle qui vit, jusqu’au fond de l’âme, « l’unique identité et une foule d’appartenances »
En 1536, Calvin s’adresse à ses adeptes persécutés, leur demandant de ne pas céder à le violence et à la rébellion, mais à accepter la souffrance au nom de deux principes qu’il développe dans « L’Institution de la religion Chrétienne »
On peut, par conséquent, observer que la polémique que Calvin engage avec l’islam se caractérise par un certain nombre d’éléments, que l’on peut résumer de la manière suivante :1. Calvin reprend comme ses contemporains chrétiens l’affirmation coranique d’une filiation directe à Abraham, par son fils Ismaël, sans la contester. 2. Dans cette filiation, il retient le deuxième élément dépréciatif, qui est qu’Ismaël est le fils de la servante Agar, alors qu’Isaac est le fils de l’épouse légitime et libre, Sara. 3. Calvin, même s’il reconnaît le lien génétique des Arabes à Abraham, il ne leur reconnaît aucun lien spirituel, celui-ci étant réservé aux Chrétiens réformés. 4. Certaines pratiques musulmanes montrent que l’Islam est très proche du judaïsme et du papisme. En ce sens il constitue aux yeux de Calvin une fausse religion. Enfin la critique à l’égard de l’islam, confondu avec le judaïsme et de l’Eglise catholique, porte constamment et de manière récurrente une critique du christianisme papiste comme si la critique de l’islam offrait à Calvin une occasion supplémentaire de critiquer son plus grand ennemi, le pape de Rome.
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