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    Espaces sacrés : lieux de violence ou de paix ?

    L’espace sacré pour les gitans

    Gric Internationalpar Gric International22 mars 2006Mis à jour :16 juin 2022Aucun commentaireLecture : 4 minutes
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    Le rôle de la religiosité du peuple gitan comme le lieu de rencontre est très peu connu parmi les principales traditions religieuses. Malgré le substrat hindou et iranien dérivé de son origine en Inde et de son passage en Perse, la forme de vivre la foi des 13 millions de gitans dans le monde constitue un point de rencontre privilégié entre le Christianisme et l’Islam.
    De fait, les deux religions seraient les plus répandues dans le peuple gitan dont l’origine dans le continent européen remonte au XIVe siècle. Parmi les chrétiens, on trouve des catholiques (prédominants), orthodoxes (le groupe kalderash des pays de l’est de l’Europe) et les pentecôtistes (en croissance durant le dernier quart du XXe siècle). Les gitans musulmans, majoritairement sunnites, appartiennent principalement au groupe lovari et se trouvent en Bulgarie et aux Balkans.
    De toute façon, la conception sacrée de l’espace est commune à tous et pourrait s’extrapoler en tant qu’élément de dialogue entre chrétiens et musulmans du monde entier. Les gitans chrétiens et musulmans conçoivent la réalité comme lieu analogique de rencontre avec le Créateur, qu’il soit Dieu ou Allah, appelée « sens de transcendance immanente ».
    Ils considèrent que la divinité est présente dans n’importe quel lieu. Il n’existe point de différence pour eux entre sacré et profane et, par conséquent, le cosmos, la terre, la mer ou l’air renferment une étincelle de l’essence divine selon la tradition hindouiste : « Il te suffit de savoir qu’avec une petite partie de Mon Être, Je maintiens l’univers entier » (Upanishads 6,8.7)
    Cependant, contrairement à la tradition occidentale, le divin est présent dans les choses mêmes et non hors d’elles. Tout l’espace est susceptible d’être conçu comme sacré. La réalité est un lieu d’expression et de rencontre avec le divin qu’il faut savoir percevoir. Dans la Bible, les passages de la Genèse sur la création du monde sont suffisamment éloquents, et le Coran le montre : « Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très haut, Celui qui a crée et agencé harmonieusement » (Sourate 87).
    De cette manière, le fait que le divin soit présent partout serait uniquement un signe particulier d’un continuum transcendantal. En d’autres termes, Dieu est présent en tout et le tout fut crée par Lui. Par conséquent, le tout dépend du tout dans une relation toujours diri-gée par le principe de causalité. « Comme l’araignée qui tisse et retire sa toile, comme les herbes qui poussent sur la terre, les cheveux sur la tête (…) cet univers provient aussi de l’Impérissable » (Atharva Veda 1,1.7).
    Ce sens de « transcendance immanente » est celui que découvrit Moise quand il entendit une voix qui l’interpellait d’un buisson du haut de la montagne. « Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision et pourquoi le buisson ne se consume point » (Exode 3,3).
    À l’instar de lui, les gitans s’interrogent souvent sur les formes qu’a Dieu ou Allah pour se rendre présent dans leur réalité quotidienne.
    En même temps, il existe certains lieux qui mettent en contact la personne avec la divinité bien qu’ils ne coïncident point avec les églises ou les mosquées. Il suffit de se rappeler les expressions qui indiquent qu’un lieu manque de charme « tiene malage » ou a du charme « tiene duende ». Les gitans ont un respect presque révérenciel à la nature car ils la considèrent comme « le masque de Dieu » : Elle ne garantit pas uniquement la vie sur terre mais aussi permet d’ouvrir la porte au salut éternel après la vie corporelle. Pourquoi ravager la terre qui te nourrit ? Les Écritures le montrent : « Que les cieux soient en paix, que la terre soit en paix, que la paix règne dans le vaste espace qui sépare entre les deux, que les eaux qui coulent soient pacifiques ainsi que les plantes et les arbres » (Atharva Veda, 19.9).
    Par Sergio RODRIGUEZ

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