Cet article s’interroge sur la place consacrée par le Coran à la liberté et, particulièrement, à la liberté de croyance. Loin de prétendre à l’exhaustivité, le texte voudrait prouver que la liberté de croyance, dans le Coran, est une exigence intimement liée à la volonté et à la sagesse divine et ipso facto elle ne saurait être abrogée. Il appelle à une nouvelle exégèse du Coran capable de surmonter les impasses de l’exégèse traditionnelle, à soumettre le patrimoine islamique à la critique et à un nouvel ijtihad multidisciplinaire.
En train de feuilleter : conversion
Anne Balenghien entreprend ici de rendre compte, aussi fidèlement que possible, de l’écho suscité, dans la société musulmane et marocaine, par l’événement que constitua la « conversion » de J.M. Abd-el-Jalil .Disciple, ami, filleul de Louis Massignon, Jean-Mohammed Abd-el-Jalil a vécu un parcours singulier, conjuguant, en son intime, des liens indestructibles avec ses deux communautés : celle de son origine (sang, patrie, foi) et celle de son appel (Jésus-Christ, Eglise). Ce parcours n’a pas manqué de surprendre l’une et l’autre de ses deux communautés, de les questionner, de provoquer leurs réactions.
Cet article est suivi de quelques réflexions de Mohamed-Sghir Janjar , GRIC Maroc, inspirées par la lecture du texte d’A. Balenghien.