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    GRIC de Paris

    Regard d’un théologien catholique sur les autres religions et notamment sur l’islam

    Gric Internationalpar Gric International22 mars 2012Mis à jour :26 novembre 2012Aucun commentaireLecture : 13 minutes
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    Par Henri de La Hougue, membre du GRIC de Paris et Co-président du Gric

    Introduction : Un regard situé

    Il y a plusieurs manières d’aborder la diversité des religions. On peut le faire en relativisant la spécificité de chaque religion et en déclarant que toutes les religions sont des voies équivalentes de salut, chacun ayant à choisir celle dans laquelle il est le plus à l’aise. Une autre manière de faire est de dépasser l’ensemble des religions en se disant que l’essentiel se situe au-delà des divergences, dans une relation individuelle à l’absolu. Une autre manière de faire – et c’est dans celle là que se situent les théologiens catholiques – est de se situer au sein d’une tradition pour aborder l’autre. Je ne peux pas, comme théologien catholique, aborder une autre religion en considérant que la médiation de Jésus-Christ pour le salut, l’incarnation de Dieu en Jésus et la résurrection du Christ sont des éléments secondaires.

    Est-ce un manque de respect ? Je ne pense pas, car c’est dans la mesure où je me situe au sein d’une tradition, que je peux comprendre que l’autre se situe lui-même au sein d’une tradition. Si je relativise ce qui est au cœur de la foi chrétienne, je ne vois pas comment je ne pourrais pas exiger de l’autre qu’il ait une attitude similaire vis-à-vis de sa propre tradition. Or ce n’est pas souhaitable : je ne souhaite pas rencontrer un autre qui pense comme moi, mais un autre qui est autre.

    C’est parce que je ne renonce pas au cœur de ma foi, que j’accepte que l’autre ne renonce pas au cœur de la sienne et que je peux entrer dans un vrai débat et une vraie découverte de l’autre en tant qu’autre. A partir du moment où comme chrétien, je pense que Jésus-Christ est au cœur de toute rencontre entre l’homme et Dieu, il est inévitable que je comprenne ce que les autres me disent de leur expérience de Dieu, à partir de ma propre conception de Dieu et donc que j’y voie une médiation du Christ et j’accepte que les autres me disent que selon eux, le Christ n’a rien à voir la dedans.

    Il y a cependant un vrai danger à cette attitude (qui est à mon avis cependant la seule vraiment constructive) : c’est le danger de réduire l’autre à une partie de soi-même. Le chrétien dirait : « Le musulman c’est comme un chrétien sauf qu’il lui manque de reconnaître la Trinité, la mort et la résurrection du Christ ! » ou bien inversement le musulman pourrait dire : « Le chrétien, c’est comme un musulman, sauf qu’il ne reconnaît pas Muhammad comme Envoyé de Dieu et qu’il a une image tronquée de l’unicité de Dieu »…

    Regardons comment une telle attitude peut se traduire tant dans le regard du théologien chrétien que dans le discours officiel de l’Église catholique.

    1) Regarder avec une grande estime ce que l’autre professe, vit et célèbre

    Il y a une vraie possibilité de prendre en compte l’autre dans sa spécificité et de se nourrir de cette rencontre tout en se situant explicitement comme chrétien. Et c’est même au nom de sa foi que le chrétien doit être poussé à porter un regard fondamentalement positif sur ce que vit l’autre dans sa relation à Dieu. Je suggère cinq éléments déterminants dans le regard que comme chrétien et théologien je porte sur l’autre :

    Ne pas réduire l’autre à une partie de soi-même. Chaque religion forme un ensemble cohérent avec une histoire propre, un univers mental et culturel spécifique (en permanente évolution), une manière spécifique de confesser, vivre et célébrer sa foi. Je dois tenir compte de cela dans ma manière de parler des autres. Par exemple, je dois être extrêmement attentif en citant le Coran, en parlant du tawhîd, en me référant à des textes soufis, à en faire une interprétation qui va dans le sens de la foi musulmane et pas une interprétation dans laquelle je me retrouverais spontanément.

    Avoir conscience que le mystère de Dieu est bien trop grand pour être épuisé par une tradition. Dans sa charte, le Groupe de Recherche Islamo-Chrétien (GRIC) rappelle que « si parfaite que soit la Parole fondatrice de notre foi, nous ne pensons pas que la connaissance que nous en recevons épuise les richesses de cette Parole et du mystère de Dieu. C’est pourquoi, nous pensons que, d’une part, notre certitude de foi implique nécessairement une recherche sans fin de la vérité, à l’aide et à la lumière de Dieu, et que, d’autre part, d’autres approches de la vérité que la nôtre, à partir d’une autre Parole que celle qui fonde notre foi, sont légitimes et peuvent être fécondes pour nous. Autrement dit, le Musulman reconnaît la validité et la fécondité de la foi et de la recherche chrétiennes, et le Chrétien reconnaît la validité et la fécondité de la foi et de la recherche musulmanes. »

    La Vérité à laquelle renvoie la quête chrétienne n’est pas de l’ordre d’un savoir, c’est une personne le Christ, à la suite duquel nous marchons pour remettre nos vies entre les mains de Dieu. La rencontre de l’autre fait partie, d’un point de vue chrétien, des outils que Dieu met sur notre chemin pour approfondir notre relation avec Lui. Le regard chrétien sur la foi des autres doit donc être nourri, non pas par la crainte d’y voir des éléments qui pourraient concurrencer le christianisme, mais par le désir d’y voir les signes de Dieu.

    La foi d’un point de vue chrétien n’est pas réductible à un énoncé dogmatique. Le dogme s’articule nécessairement à l’expérience que chacun fait de Dieu (la foi vécue) et la manière dont la foi est célébrée dans la liturgie. Cela signifie qu’on ne peut comprendre et parler de la foi de l’autre uniquement en partant de ses « dogmes », il faut prendre en compte son expérience quotidienne de Dieu et ce qui se vit dans la prière… et là il y a de vraies possibilités de partage.

    L’Esprit de Dieu travaille au cœur de chaque homme. Le récit de la vie des apôtres après le départ du Christ raconte qu’au moment où Pierre s’apprête à entrer dans la maison de païens, il s’aperçoit que l’Esprit de Dieu était déjà à l’œuvre en eux (Actes des apôtres, 10-11). L’Esprit de Dieu est présent et actif dans les autres religions, il y suscite des aspirations qui font que des éléments présent dans les autres religions, bien que différents de ceux que l’on trouve dans le christianisme, portent réellement des fruits spirituels. Le chrétien doit donc, dans son regard sur l’autre, sans renier ses propres convictions, lui faire crédit, du meilleur de ce qu’il confesse, du meilleur de ce qu’il célèbre et du meilleur de ce qu’il vit.

    2) L’ouverture de l’Église catholique aux autres religions depuis le Concile Vatican II

    Alors qu’au concile Vatican I, en 1870, le contexte du rationalisme avait poussé les pères à présenter la révélation surnaturelle comme un ensemble de données à croire dont seule l’Église était dépositaire, et la foi comme une adhésion inconditionnelle à ces vérités, le concile Vatican II (1962-1965) évoque la révélation et la foi d’une manière beaucoup plus large. La foi chrétienne est bien centrée sur la révélation faite en Jésus-Christ, mais cette révélation déborde les simples énoncés dogmatiques. La foi s’exprime dans ces énoncés, mais aussi dans une manière d’être et de célébrer en Église. La Vérité chrétienne, qui ultimement est Jésus-Christ, n’est pas une entité clairement saisissable et définie à laquelle soit on adhère, soit on n’adhère pas ; elle est une réalité vivante dans laquelle le chrétien est pris et de laquelle il essaie d’être disciple. Dans cette perspective, le lien entre la nature de la foi chrétienne et la nature de la foi des membres d’autres religions ne peut plus être mesuré, comme lors du Concile Vatican I, à la seule lumière du contenu des énoncés, séparant de manière radicale la vérité catholique reçue dans la grâce, « des fausses religions conduites uniquement par des opinions humaines » [1].

    Dès avant le concile Vatican II, la possibilité individuelle de salut des membres de religions non chrétiennes était largement admise [2]. Cette possibilité est réaffirmée au concile Vatican II : « L’Esprit Saint offre à tous d’être associés au mystère pascal [c’est-à-dire d’accéder au salut] d’une façon que Dieu connaît » [3]. La déclaration conciliaire Nostra Aetate sur les relations entre l’Église catholique et les autres religions voulait également appeler à de nouvelles relations positives entres les religions afin de construire ensemble une société plus fraternelle et plus juste. Dans cette perspective, elle invitait à oublier les conflits passés et à s’appuyer sur les points communs de nos religions pour bâtir de nouvelles relations. Ce faisant, elle a posé implicitement une question nouvelle en obligeant à penser les relations structurelles qui existent entre l’Église catholique et les autres religions.

    Le concile lui-même n’apporte pas directement de réponse à une telle question, mais les textes de l’enseignement officiel de l’Église catholique depuis le Concile [4] donnent quelques pistes de réflexion, illustrant la fécondité de cet élan donné par Vatican II :

    On y découvre d’abord la haute estime de la prière comme élément de rassemblement entre toutes les religions. La rencontre d’Assise réunissant en 1986 à l’invitation du pape Jean-Paul II, cent cinquante religieux de quarante religions à se retrouver ensemble afin de prier pour la paix est sans doute la plus belle illustration de ce nouveau regard. Non seulement la prière des autres n’est pas perçue comme idolâtre, mais la qualité de la relation à Dieu qu’elle induit est soulignée. Plusieurs éléments essentiels sont mis en valeur dans la prière des membres d’autres religions : d’abord l’effort suprême d’hommes et de femmes pour chercher Dieu, leur attitude authentique devant la divinité (leur désir de se soumettre totalement à Dieu et de se reconnaître pauvre devant lui) et de ce fait, la place qu’ils laissent à Dieu dans leur vie quotidienne (ce que les chrétiens appellent l’Esprit Saint : Dieu agissant en eux).

    A propos de ce que confessent les autres, les textes de Paul VI et Jean-Paul II laissent apparaître la conviction que plus les hommes et les femmes sont engagés dans leur religion, plus ils peuvent acquérir cette ouverture et cette aspiration que Dieu veut leur faire découvrir et qu’au terme de leur cheminement seul Jésus-Christ pourra totalement combler. Dans leurs écrits, les expressions « aube de foi » ou « une certaine foi » témoignent de ce lien entre la foi chrétienne et la démarche authentique des membres des religions non monothéistes.

    En ce qui concerne les juifs et les musulmans, la manière de se référer au Dieu unique, de célébrer et de vivre cette relation à Dieu, a poussé les responsables de l’Église Catholique à considérer qu’avec eux les chrétiens sont « au vrai sens des mots frères et sœurs dans la foi en le seul Dieu » [5]. La spécificité de la foi chrétienne n’est pas reniée pour autant. La place centrale de Jésus-Christ pour les chrétiens y est souvent affirmée. C’est même précisément parce qu’ils estiment que Jésus-Christ est au cœur de l’œuvre créatrice, révélatrice et salvatrice du monde, que les chrétiens doivent accepter de regarder avec une haute estime la manière dont la foi juive et la foi musulmane se réfèrent à l’unicité de Dieu : le Dieu unique qui entretient avec les juifs et les musulmans une relation personnelle est précisément celui qui, pour les chrétiens, s’est révélé en plénitude dans la personne de Jésus-Christ.

    Des lors, le partage des convictions respectives de chacun, à la condition qu’il soit fait sincèrement et en toute liberté, ne peut se concevoir que comme un partage de richesses entre compagnons de routes. Les différences ne doivent pas être cachées, mais elle ne doivent pas non plus être exacerbées. Elles ne transforment pas nos parcours de foi en routes concurrentielles, le temps de Dieu étant largement différent du temps des hommes, mais en lieux d’émulation réciproques. Cela implique d’ailleurs que nos confessions de foi réciproquent se traduisent également en pratique du bien, comme le rappellent la plupart des grandes religions.

    C’est pourquoi, l’enseignement officiel de l’Église souligne à de nombreuses reprises la qualité des œuvres que les membres d’autres religions produisent au nom de leur foi [6]. L’invitation à travailler en partenariat avec les autres religions ne signifie pas une relativisation de la spécificité chrétienne. Elle témoigne au contraire de la capacité de la foi chrétienne à être au cœur des aspirations religieuses et humaines du monde et à pouvoir y apporter, avec d’autres, des réponses. Les chrétiens, en acceptant, au nom de leur foi, ce partenariat dans les œuvres avec les autres religions témoignent de la crédibilité de l’Église dans sa volonté d’être le signe par excellence de l’unité du genre humain voulu par Dieu.

    Conclusion

    En insistant sur le regard d’un théologien catholique, j’ai voulu signifier qu’il s’agit là d’une attitude fondamentale d’ouverture à laquelle les chrétiens catholiques étaient tous invités. Il est certain que les conditions dans lesquelles vivent de nombreux chrétiens et musulmans rendent parfois difficile l’application de tels principes. Beaucoup de chrétiens n’ont pas le recul nécessaire, ni la formation qui leur permettrait de prendre ce recul. En conséquence, leurs relations avec les musulmans sont beaucoup plus marquées par les joies et les tensions du quotidien, les sensibilités, les peurs et les expériences qui ont marqué l’histoire des uns et des autres. Les textes de officiels de l’Église Catholique demeurent pour les chrétiens une invitation à changer progressivement leur regard pour percevoir la richesse de la rencontre.

    1. [1]Concile Vatican I, Constitution Dei Filius sur la révélation, Ch 3↩
    2. [2]Cf. La condamnation de la thèse janséniste : « Hors de l’Église, il n’y a pas de grâce » en 1713, l’encyclique Quando conficiamur moerore de 1863, ou encore la lettre du Saint-Office à l’archevêque de Boston en 1949 pour condamner l’interprétation littérale de « Hors de l’Église point de salut ».↩
    3. [3]Constitution sur le monde de ce temps, Gaudium et Spes 22,5↩
    4. [4]Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, Le dialogue interreligieux dans l’enseignement officiel de l’Église catholique (1963-2005) (Documents rassemblés par Francesco Gioia), aux Editions de Solesmes, deuxième édition de 1963-2005, publiée en 2006 (1700p.). il s’agit de tous les documents officiels de l’Eglise catholique, ainsi que tous les discours officiels prononcés par les papes , soit à Rome, soit lors de leurs nombreux déplacements.↩
    5. [5]Jean Paul II, en s’adressant aux communautés de l’État de Kaduna (Nigeria) et en particulier à la population musulmane, le 14 février 1982.↩
    6. [6]La lettre de Jacques souligne le lien nécessaire entre la foi et les œuvres. Cf.Jc 2, 14-26↩
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