La radicalisation violente de certains jeunes tunisiens n’est pas un phénomène récent. Des Tunisiens ont déjà combattu, par le passé, en Bosnie et en Tchétchénie, en Afghanistan et en Irak. Cependant, personne ne s’attendait à voir les jeunes de la révolution, qui ont revendiqué leur droit à la liberté, à la dignité, à l’emploi et à la justice sociale se transformer, et en grand nombre, en « fusils errants »
Cet article tend à montrer que les nouvelles formes de religiosité chez les jeunes et les facteurs qui les sous-tendent contribuent dans un contexte de crise et d’incertitude généralisée à l’émergence d’une tendance à l’intolérance, à la radicalisation et à l’usage de la violence.
En train de feuilleter : Monothéisme et violence
Tout commence par un verre d’eau entre ouvrières dans un champ du Penjab. Deux musulmanes refusent de boire dans le même verre que la chrétienne. Une dispute s’en suit, et le mot « Blasphème » fuse. Elle est arrêtée en 2009, puis condamnée à la pendaison en 2010.