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    Publications personnelles des membres

    « L’annonciation » dans le Coran

    Gric Internationalpar Gric International22 mars 2012Mis à jour :26 novembre 2012Aucun commentaireLecture : 7 minutes
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    Alors que les chrétiens s’apprêtent à fêter la naissance de Jésus, la fête de Noël, nous reproduisons ici un article du Cheikh Nokkari, Chef du Cabinet du Mufti de la République du Liban et membre du GRIC, à propos de la fête chrétienne de l’annonciation, en invitant à lui faire une place importante dans l’islam.

    En ce jour de la fête de l’annonciation, les musulmans partagent la joie et le bonheur des chrétiens du monde entier, et se sentent au cœur de l’événement commémoré. Se rappeler de cet événement ne relève pas, pour les musulmans, d’un sentiment passager qui prend fin une fois que l’événement s’est produit, puisqu’il s’agit d’un récit qui a été évoqué dans le Coran et que les musulmans, en le récitant, accomplissant un acte de dévotion.

    Le Christ et sa mère occupent une place importante dans la pensée religieuse islamique et dans des dogmes que beaucoup de non musulmans croient exclusivement chrétiens, alors que leurs sources se trouvent aussi dans le Coran. Le Coran confirme que Marie se trouva enceinte par la vertu de la parole de Dieu qui, lorsqu’Il décide de la création d’une chose, Il lui dit Sois, et elle existe aussitôt. De ce fait, le Coran innocente Marie des accusations des juifs qui prétendent que Joseph a eu une relation avec elle, et que de cette relation est né Jésus illégitimement. Le Coran va même au-delà de cette disculpation et place Marie dans le rang le plus élevé parmi toutes les femmes de l’univers. Une parole du Prophète Mohamed confirme que dans l’au-delà Marie occupera aussi la première place à la tête de toutes les femmes du paradis.

    Le récit de l’annonciation est cité dans le Coran plusieurs fois. Les commentaires du Coran mentionnent que Dieu envoya l’Ange Gabriel vers Marie, sous forme humaine, et lui annonça qu’elle porterait dans son ventre un Verbe de Dieu, Une Parole émanant de lui appelé « Le Messie, fils de Marie ». Marie comprit que ce n’était pas un homme qui lui parlait, et se tranquillisa. Quand l’ange Gabriel eut réconforté le Cœur de Marie, il souffla sur elle par la volonté de Dieu, et Marie conçut, de ce souffle, Jésus. Le Coran évoque ceci dans Sourate « Al-Omran » :

    « Et lorsque les anges dirent : « Ô Marie ! Dieu t’annonce la bonne nouvelle de la prochaine venue d’une Parole de Lui. Son nom est le Messie, Jésus-fils-de-Marie, notable dans ce monde et dans l’autre et parmi les rapprochés ».

    Et dans sourate « Mariam » :

    « Cite dans le livre (Le Coran) : Marie lorsqu’elle se retira loin de sa famille dans un endroit à l’Est (de Jérusalem) » « (17) Elle se cacha à leurs yeux derrière un voile et nous lui envoyâmes alors Notre Esprit qui se présenta à elle sous l’aspect d’un parfait être humain » « (18) Elle dit : « je me mets contre toi sous la protection du Très Miséricordieux si tu le crains »« (19) Il dit : « je ne suis qu’un messager de ton Seigneur ayant pour mission de te donner un garçon pur et béni » « (20) Elle dit : « Comment puis-je avoir un garçon alors qu’aucun humain ne m’a jamais touchée et que je n’ai jamais été une femme de mauvaise mœurs » « (21) Il dit : « C’est ainsi qu’a dit ton Seigneur. « Cela M’est bien facile et afin que Nous en fassions un signe pour les Humains et un effet de notre miséricorde ». Et ce fut chose faite »

    À l’approche de son accouchement, Marie craignant les accusations des juifs et des serviteurs du temple, sortit de la ville. Ayant marché un peu, elle fut prise des douleurs de l’enfantement. Elle s’assit sous un palmier et accoucha de Jésus. Dieu fit jaillir à cet endroit un ruisseau à côté d’elle afin qu’elle puisse laver Jésus et se laver elle-même. Dieu lui demanda ensuite de secouer le tronc du palmier. Marie secoua l’arbre et, à l’instant, des dattes en sortirent, devinrent mûres et tombèrent. Elle en mangea et son corps recouvra ses forces.

    Le récit Coranique, à ce sujet, donne une description éloquente de l’état émotionnel de Marie, de l’intervention divine pour la rassurer et l’assister, et de l’endroit choisi pour l’accouchement sans mentionner toutefois si Marie s’est réfugiée ou non dans une crèche. Le Coran dit à ce propos dans sourate Mariam :

    « Elle le conçut et se retira avec lui dans un endroit éloigné ». « (23) Les douleurs de l’enfantement la firent venir au pied du palmier. Elle dit : « Malheur à moi que je fusse morte avant cet instant et que je fusse totalement oubliée ! » « (24) Une voix l’appela au-dessous d’elle : « Ne t’afflige point ! Ton Seigneur a placé au-dessous de toi un ruisseau » « (25) Agite vers toi le tronc du palmier et laisse tomber sur toi des dattes bien mûres ».

    Quand Marie eût mangé et bu, et que son corps recouvra sa force, elle prit Jésus et retourna au Temple. Les serviteurs du Temple, voyant cet enfant, furent étonnés et adressèrent des reproches à Zacharie. Celui-ci répondit qu’aucun homme ne l’avait approchée. Ils retournèrent alors vers Marie et l’interrogèrent au sujet de l’enfant. Marie ne répondit pas, mais elle montra du doigt Jésus. Dieu, au même instant, fit parler Jésus pour signaler son caractère prophétique et innocenter sa Mère. Le Coran raconte le déroulement de cette histoire en disant :

    « Elle vint à son peuple avec l’Enfant dans ses bras. Ils dirent : « Ô Marie ! Tu as vraiment fait quelque chose d’abominable » « (28) Ô sœur d’Aaron ! Ton père n’a jamais été un homme méprisant et ta mère n’a jamais été une femme suspecte » « (29) Elle le leur désigna (du doigt). Ils dirent : « comment parlons-nous à un enfant au berceau »« (30) Il (Jésus) dit : « je suis adorateur de Dieu. Il m’a apporté le Livre et a fait de moi un Prophète »« (31) « Il a voulu que je sois béni partout où je me trouve ; Il m’a recommandé de faire la prière et l’aumône tant que je vivrai »« (32) « d’être pieux envers ma mère et il ne m’a nullement fait violent et misérable »« (28) « La paix sera sur moi le jour de ma naissance, le jour de ma mort et le jour de ma résurrection ».

    La tradition mentionne deux phénomènes qui se sont produits à la naissance de Jésus : le premier raconte que toutes les idoles qui étaient sur terre furent renversées, et tous les démons de la terre se réunirent autour de Satan pour savoir ce qui s’était passé. Satan, en apprenant la naissance de Jésus, voulut exercer son pouvoir sur lui, mais il n’y parvint pas. (D’où une parole du Prophète Mohamed annonçant : « qu’aucun nouveau né ne vient au monde exempt de la marque de Satan qui lui fait pousser le premier cri, mis à part Marie et son fils ».)

    Le deuxième raconte que dix jours après la naissance de Jésus des astrologues vinrent de Syrie à Jérusalem pour le voir. D’après un autre récit, ces hommes avaient été envoyés par un roi de Perse ayant trouvé l’indication de la naissance de Jésus dans les livres de Daniel.

    Tant de signes ont annoncé la naissance de Jésus et confirmé qu’il était le Messie attendu. Les musulmans, en se rappelant sa naissance, croient qu’il est toujours vivant au ciel et attendent son retour sur terre pour gouverner avec piété et justice le monde. À chaque fois que le nom du Christ est prononcé, nous, musulmans, répétons ce qui est dit dans le Coran : « Paix sur lui le jour où il est né, le jour de sa mort et le jour de sa résurrection ».

    Cheikh Mohamad NOKKARI Directeur Général de Dar al Fatwa Chef du Cabinet du Mufti de la République
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