Le rôle joué par Al Djazeera comme associé de la révolution dans le printemps arabe, est certes indéniable dans un contexte marqué par l’absence de libertés de presse et d’information. Le public l‘a suivi quand elle était censurée par les régimes arabes dictatoriaux. Mais cette chaîne a perdu beaucoup de son prestige et de sa crédibilité quand elle s’est révélée de parti pris et quand on a découvert qu’elle militait pour un projet de société de l’islam politique.
En train de feuilleter : Brèves
La peinture orientaliste est un fonds précieux pour qui s’intéresse à la représentation de l’Autre en Occident au 19ème et 20ème siècles. Et ce fonds…
Cheikh Mohamad Nokkari est à l’initiative de l’instauration de l’Annonciation comme jour férié interreligieux au Liban. Musulman sunnite très investi dans le dialogue interreligieux depuis plusieurs années au Liban, ce juge et professeur de droit à Beyrouth, Dubaï et Strasbourg a également été directeur général de Dar El Fatwa, le principal organisme de la Direction des affaires religieuses sunnites au Liban. Dans les années 2000, il a activement participé à l’instauration de la Solennité de l’Annonciation comme fête nationale islamo-chrétienne chômée au Liban.Il est membre du Gric-Liban
Nous, groupe de Tunis, constitué à parité de chrétiens et de musulmans, avons été bouleversés, stupéfaits et révoltés par l’assassinat des touristes au musée du Bardo par des jeunes vivant auprès de nous. Le rapprochement avec toutes les morts dans le monde, données par des hommes à d’autres hommes s’est imposé comme une évidence. Même, et peut-être surtout, parce qu’il s’agit d’évidences, nous tenons à redire nos convictions profondes.
Mohammed Benjelloun-Touimi, originaire d’une famille de Fès, né en 1935 à Casablanca, faisait partie de cette génération de Marocains dotés d’une très solide formation, en arabe et en français. Brillant enseignant, il était aussi animé par un esprit de dialogue et d’échange, ce qui l’a conduit, avec Robert Caspar, Abdelmajid Charfi, Sâad Ghrab, Jacques Levrat, Abdeslam Bou-Imajdil et quelques autres, à la fondation du Groupe de recherches islamo-chrétien (GRIC), conjointement à Alger, Paris, Rabat et Tunis, en 1977
Chrétiens de la Méditerranée
Le réseau des acteurs de paix
Appel interreligieux au jeûne et au partage contre la violence et la division à Aix en Provence
Le 15 Février 2015, 21 travailleurs coptes égyptiens étaient sauvagement exécutés sur une plage de Lybie par des membres cagoulés de l’EI. Lentement redisons leur nom
C’est en 1926 que la Société des Pères Blancs a fondé à La Marsa (près de Tunis) une Maison d’études dont le but était d’initier à la langue arabe et à la culture tunisienne les jeunes Pères destinés à vivre en milieu musulman Après avoir envisagé plusieurs projets d’implantation, les responsables « Pères Blancs » optèrent pour un transfert à Rome qui permit d’assurer l’ouverture de l’année académique en octobre 1964. C’est donc cet événement, la création du P.I.S.A.I., qui vient d’être commémoré, cinquante ans plus tard.
Le 1er octobre au soir, place Bellecour, au soleil couchant, devant quelques 1.200 personnes et Mgr Louis-Raphaël Sako, patriarche des Chaldéens, ils étaient 110 à s’engager ensemble à favoriser, dans leur quotidien, des attitudes de dialogue et de respect de l’autre, pour construire ensemble un monde de paix. Quatre mois plus tard et au lendemain des dramatiques attentats survenus à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015, ils sont 1.500 à avoir répondu présent et surtout à avoir voulu s’engager pour « une société qui prône l’écoute, l’entraide, le savoir vivre ensemble, le collectif… ». Ils habitent la France entière, mais aussi la Belgique, la Suisse, l’Italie, la Turquie, le Japon, les Etats-Unis, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Algérie ou la Tunisie.
Ils avaient des crayons et eux des armes ;
Ils avaient des idées et eux des slogans ;
Ils faisaient de l’humour et eux de sombres projets de meurtres ;
Ils préparaient un journal sur le racisme anti-arabe et anti-musulman et eux incitaient à la haine.