
Nous musulmans et chrétiens du GRIC de Tunis sommes profondément émus et tristes après les drames affreux de Conflans Sainte Honorine, de Nice, mais aussi d’Avignon*.
Cet article est composé de cinq parties, nous publions aujourd’hui la deuxième et la troisième
1. Prendre conscience de la dualité ressemblances / différences
2. Développer une attitude juste dans une situation de minorité / majorité.
3. Témoigner de sa foi sans prosélytisme
4. Résoudre les conflits par la non-violence.
5. Stratégies éducatives.
Cet article est composé de cinq parties, nous publions aujourd’hui la première
1. Prendre conscience de la dualité ressemblances / différences
2. Développer une attitude juste dans une situation de minorité / majorité.
3. Témoigner de sa foi sans prosélytisme
4. Résoudre les conflits par la non-violence.
5. Stratégies éducatives.
Le Ramadan confiné a donné un coup d’arrêt brutal à notre quotidien toujours pressé par la culture des fausses urgences, stressé par le culte de performance et déstabilisé par la tyrannie de la logique marchande. Un ramadan confiné non rempli d’activités, de rencontres, de courses, de consommation…, est une chance pour expérimenter la vérité de la vie humaine et réaliser que celle-ci se vit dans la profondeur de chacun, dans le service des autres.
Le Père Michel Lelong est décédé le Vendredi Saint le 10 avril 2020, à l’hôpital Lariboisière à Paris à l’âge de 95 ans dont 72 ans de vie missionnaire en Tunisie, Algérie et en France, emporté par le Covid-19. Sa vie a été consacrée au dialogue islamo-chrétien que ce soit à travers sa responsabilité au sein de SRI (devenu SNRM) ou dans la fondation du GAIC avec Mustapha Chérif . Il a particulièrement marqué le GRIC dont il fut pendant une vingtaine d’années le secrétaire général. Nous sommes tous un peu ses héritiers.
Le 1er octobre 2014, après la publication par la presse des comportements criminels de l’Etat islamique en Irak et de Boko Haram au Nigeria, tous les responsables religieux de la Région Rhône-Alpes, prêtres, imams et rabbins convoquaient une grande assemblée, ouverte à tous, sur la Place Bellecour au centre de Lyon (F). Ils publiaient à […]
Le 4 février 2019, au cours d’un voyage du pape François dans les Emirats Arabes Unis, lui-même et le Grand imam d’al-Azhar, Ahmed Al-Tayyeb, ont signé un document commun intitulé : La fraternité humaine, pour la paix mondiale et la coexistence commune. Cet événement en a surpris plus d’un, surprise liée, entre autres, à la personnalité des deux signataires et au lieu choisi pour cette signature. La promulgation du document a été précédée d’une préparation longue (au moins une année), mais très discrète. En fait, on sait maintenant qu’il y eut plusieurs rencontres entre le pape François et l’imam d’al- Azhar, qu’elles ont tissé des liens d’amitié entre eux, et qu’elles ont permis la rédaction de cette déclaration commune.
La radicalisation violente de certains jeunes tunisiens n’est pas un phénomène récent. Des Tunisiens ont déjà combattu, par le passé, en Bosnie et en Tchétchénie, en Afghanistan et en Irak. Cependant, personne ne s’attendait à voir les jeunes de la révolution, qui ont revendiqué leur droit à la liberté, à la dignité, à l’emploi et à la justice sociale se transformer, et en grand nombre, en « fusils errants »
Cet article tend à montrer que les nouvelles formes de religiosité chez les jeunes et les facteurs qui les sous-tendent contribuent dans un contexte de crise et d’incertitude généralisée à l’émergence d’une tendance à l’intolérance, à la radicalisation et à l’usage de la violence.