
Ce texte est une introduction au nouveau thème traité par le GRIC à savoir « monothéisme et violence »
Le père Maurice Borrmans , de la Société des Missionnaires d’Afrique ( Pères Blancs) est décédé le 26 décembre 2017 à Bry sur Marne à l’âge de 92 ans . Avec lui disparaît une des grandes figures du dialogue islamo-chrétien. Son œuvre immense est toujours d’actualité; il convient de la relire pour nourrir , aujourd’hui , le dialogue islamo-chrétien
Le dialogue interreligieux occupe une place importante dans l’œuvre islamologique d’Ali Mérad . En choisissant de mettre en lumière cet axe de son travail, nous souhaitons rendre ici hommage à l’un des premiers intellectuels de la rive sud de la Méditerranée, ayant contribué, dès les années 1960, au tissage des liens humains et à l’élaboration de l’appareil conceptuel qui ont rendu pensable et possible, du côté de l’islam, l’amorce d’un dialogue sincère entre musulmans et chrétiens.
24 novembre 2017 à Bir-al-Abed à 40km d’Al-Arich, capitale de la province Nord de l’Egypte : 305 tués dont 27 enfants, plus de 100 blessés. Que reprochent les terroristes aux fidèles de la mosquée de Bir-al-Abed en dehors du fait d’être dans une zone de replis de l’EI? D’être des soufis, c’est-à-dire d’appartenir à un courant mystique de l’Islam qu’ils considèrent comme hérétique! Il faut rétablir quelques vérités.
Jean Fontaine, auteur d’ une série d’ouvrages sur la littérature arabe et tunisienne en particulier et qui a récemment publié « Du côté des salafistes en Tunisie » s’interroge avec sérieux sur les apports des nouvelles méthodes pour lire les livres sacrés ainsi que sur les avancées des sciences afin de purifier sa foi sur Marie en revisitant » les histoires merveilleuses » de son enfance sur celle-ci.
Pour la deuxième année consécutive le GRIC de Tunis a organisé une table ronde le 15-3-2017, s’inscrivant dans le cadre des rencontres « Ensemble avec Marie », qui rassemblent, le 25 mars, des chrétiens et des musulmans de tous horizons, désirant, à l’instar des Libanais, vivre, autour de la figure de Marie, un temps de convivialité, de prière et de partage. Le texte qui suit est l’intervention que Monseigneur Antoniazzi a prononcée à cette occasion, sur le thème: La Vierge au Moyen-Orient
En dépit de la condamnation de la figuration par certains théologiens musulmans, le prophète Noé a été représenté sur des fixés sous-verre, des miniatures, des peintures de manuscrits anciens et des tableaux contemporains, œuvres d’artistes de tradition ou de culture musulmane. Cet article, largement illustré, donne un aperçu de la variété et de l’actualité de ces belles représentations.
Noé ou prophète de la repentance, qui prêcha durant 950 ans, fut le premier à donner l’exemple de l’homme persévérant et patient dans les épreuves.
Dieu l’a envoyé pour appeler son peuple dépravé à abandonner l’idolâtrie (shirk en arabe) et lui rappeler la nécessité de vouer un culte sincère, reconnaissant l’unicité de Dieu dans Sa seigneurie et dans Son adoration après que la confusion et la perversion se soient insinuées parmi l’humanité. Ainsi commença la mission de Noé comme prophète réformateur et avertisseur.
Mais en dépit des siècles qui se sont écoulés et des progrès prodigieux qu’a connus l’humanité, l’homme n’a que peu changé en esprit. Ses dérives idolâtres, certes moins grossières que celles du peuple de Noé et plus « civilisées » peut-être, sont tout aussi dangereuses. Ainsi le message de Noé demeure d’une actualité brûlante.
Quelles sont donc les origines de l’idolâtrie? Quelles formes peut-elle revêtir dans les sociétés modernes? Pourquoi nous obstinons-nous dans une conduite trompeuse et irresponsable ?